LE BLOC QUÉBÉCOIS DÉPOSE DE NOUVEAU UN PROJET DE LOI POUR PROTÉGER L'AGRICULTURE

Yves-François Blanchet et Christine Normandin en discussion avec Ana Maria Martin, présidente des Producteurs de lait de la Montérégie-Ouest

Christine Normandin, députée de Saint-Jean à la Chambre des communes et leader parlementaire du Bloc Québécois, confirme que, tel que promis lors d’une visite sur une ferme de Saint-Alexandre pendant la dernière campagne électorale, le Bloc Québécois, par l’entremise de son chef Yves-François Blanchet, a déposé une nouvelle mouture de son projet de loi visant à assurer la protection intégrale de la gestion de l’offre et de l’agriculture québécoise dans les accords commerciaux.

 

L’agriculture sous gestion de l’offre – pour les secteurs du lait, des œufs et de la volaille – constitue l’un des piliers de l’économie québécoise. Ce régime protège à la fois les consommateurs et les producteurs d’ici, en assurant la stabilité des prix et des revenus prévisibles pour les agriculteurs. Cet enjeu, ayant fait consensus auprès de tous les partis lors de la dernière législature, doit désormais être réglé en priorité. Le Bloc Québécois invite donc l’ensemble des formations politiques à faire front commun pour adopter rapidement ce projet de loi et protéger notre agriculture.

 

« Le contexte actuel nous force à agir le plus rapidement possible pour protéger le modèle agricole québécois, ce dernier faisant l’objet de pressions commerciales croissantes de la part des États-Unis. Nous devons défendre bec et ongles notre agriculture afin qu’aucune partie de la gestion de l’offre ne puisse être cédée lors de la négociation avec l’administration américaine », avise Yves-François Blanchet.

 

« Il n’est pas question que le gagne-pain de nos agriculteurs serve une fois de plus de monnaie d’échange. L’agriculture québécoise a déjà trop perdu, de traité en traité. Chaque concession entame notre économie régionale, notre environnement et la santé des consommateurs. Lors de la dernière législature, nous avions réussi à obtenir l’appui des autres partis sur cet enjeu. Nous avons confiance qu’il en sera de même cette fois-ci », ajoute Christine Normandin.

 

« Rappelons qu’en octobre dernier, un rassemblement sur la colline parlementaire organisé par mon collègue Yves Perron en appui à la gestion de l’offre avait rassemblé des représentants de tous les partis ainsi que de nombreux producteurs agricoles du Québec et du Canada. De plus, en débat électoral, Mark Carney s’est engagé à appuyer un projet de loi sur la gestion de l’offre. Il n’y a donc aucune raison de ne pas aller de l’avant : le moment est venu de nous rallier et de rassurer nos agriculteurs et agricultrices », conclut Christine Normandin.

 

Christine Normandin