Pénalités financières : Christine Normandin réclame un traitement juste pour les aînés

Christine Normandin, députée de Saint-Jean à la Chambre des communes.

Christine Normandin, députée de Saint-Jean à la Chambre des communes.

Christine Normandin, députée de Saint-Jean à la Chambre des communes et leader parlementaire adjointe du Bloc Québécois dénonce l’abus du fédéral à l’égard d’aînés recevant le Supplément de revenu garanti (SRG). Ces aînés à faible revenu ont vu leurs prestations de SRG fortement amputées, voire complètement radiées, parce qu’ils ont eu recours, en toute conformité, à la prestation canadienne d’urgence (PCU).

Christine Normandin et le Bloc Québécois exigent que cette situation aberrante soit corrigée dans les plus brefs délais. « Encore une fois, ce sont les Québécoises et les Québécois les plus vulnérables et les plus précaires financièrement qui font les frais d’un traitement injuste du gouvernement libéral. Justin Trudeau doit corriger le tir », s’indigne la députée de Saint-Jean.

L’équipe de bureau de la députée Christine Normandin a reçu plusieurs appels au cours des derniers de la part d’aînés touchés par ces circonstances. Selon le député Gabriel Ste-Marie, porte-parole en matière de Finances pour le Bloc Québécois, il apparaît clairement que les aînés sont passés dans le collimateur du ministère du Revenu, sans que soit prise en compte la situation des personnes touchant le SRG. Ces pénalités-surprises placent de nombreux aînés à faible revenu dans une grave insécurité financière.

« Le gouvernement fédéral devrait à tout le moins considérer les prestations de la PCU comme un revenu d’emploi ou de travail indépendant aux fins du calcul des montants du SRG afin de minimiser l’impact de cette prestation d’urgence ponctuelle sur la capacité des aînés à vivre dignement aujourd’hui », conclut le député Gabriel Ste-Marie.