UNE RENTRÉE PARLEMENTAIRE IMPORTANTE POUR LA DÉPUTÉE CHRISTINE NORMANDIN
Saint-Jean-sur-Richelieu, le 28 janvier 2019 – Christine Normandin, députée de Saint-Jean et leader parlementaire adjointe du Bloc Québécois était de retour à la Chambre des communes ce lundi pour la rentrée parlementaire. La semaine dernière, elle était en caucus avec les autres députés du Bloc Québécois à Montréal afin de confirmer les priorités du parti dans les semaines à venir.
Dès sa première journée à Ottawa, la députée de Saint-Jean a questionné le premier ministre Justin Trudeau sur le cas de la jeune programmeuse camerounaise maintenant expulsée du pays, car elle avait terminé sa formation en avance.
« Rose Eva est un exemple criant du fait que le Québec devrait avoir un droit de veto sur les expulsions des immigrants. On ne peut pas se permettre de perdre une femme qui a étudié chez nous, qui est qualifiée, qui est formée en français et qui veut travailler en région dans un domaine d’expertise qui répond expressément aux besoins de chez nous. » expliquait la députée lors d’une intervention en Chambre.
Livrer les engagements pour le Québec
Porte-parole des dossiers en immigration, citoyenneté et réfugiés, puis leader parlementaire adjointe, Christine Normandin jouera un rôle important dans la stratégie du Bloc Québécois dans les prochaines semaines. Réunis en caucus le 21 janvier dernier, les députés ont établi leur plan de match.
« Notre approche est claire : les gestes promis, nous les poserons. Notre travail n’est pas tant de nous opposer que de réaliser les engagements de notre programme et faire obstacle à ce qui va à l’encontre des intérêts du Québec. Justin Trudeau a pris quelques engagements et a démontré de l’ouverture dans certains dossiers qui convenaient au Québec. Nous allons exiger qu’il les concrétise dans son budget. Le Bloc Québécois utilisera tous les outils parlementaires pour faire progresser le Québec, notamment en déposant des projets de loi qui porteront ses intérêts, renforceront ses pouvoirs et l’engageront dans la lutte aux changements climatiques », a déclaré Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois.
Le Bloc Québécois a fait connaître dès la campagne électorale trois exigences qui devront figurer dans le premier budget du nouveau gouvernement libéral :
· La bonification de la pension de la sécurité de la vieillesse pour les aînés;
· La hausse des transferts en santé telle que demandée par les provinces et le Québec;
· La garantie de versement des compensations aux producteurs sous gestion de l’offre.
Le Bloc ajoute une nouvelle exigence : en effet, plusieurs enjeux sociaux rendent inacceptable un nouveau budget fédéral s’ils ne sont pas abordés :
· L’approvisionnement en eau potable « au robinet » pour les communautés autochtones;
· L’accès à 50 semaines de prestations d’assurance-emploi en cas de maladie grave;
· Le déblocage des dossiers de logement social attendus par Québec et les villes
Des projets de loi fièrement québécois
Le Bloc Québécois a annoncé les six premiers projets de loi que le parti déposera en priorité, ayant pour effet de :
1. Créer une déclaration d’impôt unique administrée par Québec;
2. Obliger Ottawa à se conformer aux objectifs de l’Accord de Paris (changements climatiques);
3. Faire de la connaissance suffisante du français une condition pour l’obtention de la citoyenneté à partir du Québec;
4. Exclure la gestion de l’offre de futures négociations commerciales;
5. Assurer la préséance des juridictions du Québec en environnement;
6. Soustraire le Québec à la Loi sur le multiculturalisme canadien.
En circonscription, Christine Normandin a déjà eu plusieurs rencontres avec des organismes communautaires, des acteurs économiques et politiques ainsi qu’avec des citoyens engagés. La députée réitère que les enjeux économiques et environnementaux, notamment la rivière Richelieu, sont prioritaires. En ce sens, elle a d’ailleurs déjà entamé le travail avec plusieurs intervenants du milieu et les députés le long de la rivière.